Champagne
C’est avec le concours d’un scientifique spécialisé dans la gazéification de l’eau, Bernard Gallois, que le projet de Jean-Pierre Girard put prendre corps grâce à une technicité fondée sur les capacités acidifiantes du dioxyde de carbone. Pour fabriquer le SHP, le gazéificateur injecte donc du dioxyde de carbone dans l’eau de mer. Cela produit un diacide, l’acide carbonique : CO2 + H2O : H2CO3.
La technicité du procédé de Bernard Gallois est de pouvoir mesurer avec une extrême précision la quantité de CO2 injectée dans l’eau de mer afin d’avoir un produit final dont le pH est adapté aux différentes utilisations thérapeutiques :
- Un pH variant de 6,2 à 6,4 pour les soins des fosses nasales.
- Un pH de 5,5 pour le conduit auditif et les usages dermatologiques
- Un pH de 4 pour l’hygiène intime.
Les revendications du brevet ne sont donc pas simplement limitées à une application concernant la sphère O.R.L. (fosses nasales et conduit auditif) mais aussi pour la sphère buccale, les muqueuses intimes, le revêtement cutané : acné, psoriasis …
On pourrait se poser raisonnablement une question : l’injection de CO2 dans l’eau de mer ne modifie-t-elle pas ses propriétés organoleptiques ? C’est la réponse à une seconde question qui répond à la première : à quoi doit-on l’effervescence du Champagne, ces bulles qui remontent à la surface de la coupe dans laquelle on le verse ? Au CO2, tout simplement, produit lors de la fermentation alcoolique en bouteilles fermées, qui n’altère en rien les vertus du Champagne, bien au contraire, qui le sublime. Ce qui est bon pour le Champagne est tout aussi bon pour le SHP !